1. |
Danser sur la braise
04:12
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Encore un jour
A traquer les feux qui se cachent
Dans les rouages de leurs cerveaux
Oh mon amour
Tous ces gens qui croient sans relâche
Que ce qui brûle leur tient chaud !
Plus ils possèdent
Et plus ils se font posséder
Tandis que chauffent les usines
La raison cède
Face au mirage organisé
Et c’est le monde qu’on assassine.
J’aimerais tant danser sur la braise
Rire et chanter dans la fournaise
Oublier tout ce qui me pèse !
Toujours plus
Toujours plus vite, encore plus loin
La fièvre monte sur la Terre.
Dans un rictus
Le diable reconnaît les siens
Ce paradis devient l’enfer.
J’aimerais tant danser sur la braise
Rire et chanter dans la fournaise
Oublier tout ce qui me pèse !
Encore un jour
A traquer les feux qui se cachent
Dans les rouages de leurs cerveaux
Oh mon amour
Tous ces gens qui croient sans relâche
Que ce qui brûle leur tient chaud !
Plus ils possèdent
Et plus ils se font posséder
Tandis que chauffent les usines
La raison cède
Face au mirage organisé
Et c’est le monde qu’on assassine.
Tandis que chauffent les usines
Ce paradis devient l’enfer
J’aimerais tant danser sur la braise
J’aimerais tant danser sur la braise !
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2. |
Chaos
03:55
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Nous sommes si peu
Quelques hommes, quelques femmes
A nourrir ce feu
Veiller sur ses maigres flammes
Si vous saviez
L’amour que l’on vous porte
Si vous pouviez
Comprendre et nous ouvrir la porte
Mais rien n’y fait
Ni nos cris, ni nos prières
Comme si demain pouvait
Ressembler à hier.
Business as usual
Mais qui vous a dit ça ?
Faux espoirs qu’on cajole
Ce sera la guerre et le fracas
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3. |
Retour sur Terre
03:58
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Comme un étranger un peu perdu
Sur la terre où je suis né
Je file au hasard des rues
Abandonnées
La pluie elle au moins s'attache à moi
Elle glisse sur ma peau
J'avais oublié le froid
Depuis là-haut
You lied
You lied to me
J'ai connu le vide, mais ce n'était rien
Face à celui que tu laisses
Même quand j'étais si loin
Même en détresse
You lied
You lied to me
You lied
Tout ce temps passé à t'imaginer
A rêver de nos retrouvailles
Je n'ai pas encore livré
Toutes les batailles
S’ils m’avaient dit que tout a changé
Le monde et toi aussi
Peut-être aurais-je renoncé
A revenir
They lied
They lied to me
Tu mens
Ils m’ont menti
Comme un étranger un peu perdu
Sur la terre où je suis né
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4. |
Enfants du pétrole
05:17
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Que reste-t-il de nos illusions,
Que reste-t-il de nos éléphants roses,
Qu’adviendra-t-il sans nos addictions ?
Nous n’avons jamais connu autre chose.
Nous sommes les enfants du pétrole
Sans lui on panique on s’affole
Si jamais la nuit
On éteignait nos lueurs
Si jamais nos bruits
Se taisaient quelques heures
Serait-ce vraiment pire
Combien de sang sur nos mains,
Combien de guerres qui ne disent pas ton nom ?
Pour construire nos villes et nos rêves mesquins,
Nous t’avons traqué dans des puits sans fond.
Plus on te consume, plus on consomme,
Plus la Terre devient chaude et nos âmes, plus froides
Sans toi saurons-nous rester des Hommes,
Plutôt que des loups affamés et malades ?
Nous sommes les enfants du pétrole
Sans lui on panique on s’affole
Si jamais la nuit
On éteignait nos lueurs
Si jamais nos bruits
Se taisaient quelques heures
Serait-ce vraiment pire
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5. |
Sur ma toile
06:44
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Je sais les liens qui se tissent
Entre les fièvres du monde
Tous les effets papillons.
Sur ma peau rien ne glisse
Ni vos colères ni vos frondes
Vos espoirs qui naissent et se défont.
Au moindre son, au moindre bruit
Quand un cœur bat plus fort
Ou quand le silence est un peu trop lourd
Je m’éveille en pleine nuit
Car malgré tous mes efforts
Impossible pour moi d’être sourd.
Moitié mutant
Mi-animal
Je sais quand
Vous avez mal
Un fil se tend
Sur ma toile
Si dans vos yeux manque
Une étoile
Prisonnier ultralucide
Super-héros immobile
De ce pouvoir que pourrais-je faire ?
Etre de ceux qui décident
Qui marquent à l’encre indélébile
Le destin de leurs sœurs, de leurs frères ?
Mais ni arme ni armure
Ni drapeau ni souverain
Ni ennemi pour mener ce combat.
Abattre le premier mur
Ouvrir le premier chemin
C’est à vous qu’appartiennent ces choix.
Moitié mutant
Mi-animal
Je sais quand
Vous avez mal
Un fil se tend
Sur ma toile
Si dans vos yeux manque
Une étoile
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6. |
L'orage gronde
05:11
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Ils se sont entretués
Pour quelques bouts de cette terre
Puis se sont réconciliés
L’ont souillée tout entière
Depuis les balles des chasseurs se perdent
Sans rencontrer la moindre bête
Ailleurs les boomerangs reviennent
Puisqu’aucun arbre ne les arrête
L’orage gronde
Ne m’attends pas
Je pars sauver le monde
Oublie ta vie auprès de moi
J’ignorais la colère
J’ignorais l’indignation
Puis j’en ai vu trahir leurs frères
Leurs enfants, toute la Création
J’ai pleuré face à la cupidité
Face aux forêts qu’on dévore
On coupe la branche où l’on s’assied
Le regard vide et sans effort
L’orage gronde
Ne m’attends pas
Je pars sauver le monde
Oublie ta vie auprès de moi
J’ai cru qu’il suffirait de chuchoter
Aux oreilles des capitaines et des amiraux
J’ai pris la mer le cœur si léger
J’ai dit : ma vie n’est pas ici, je dois viser plus haut
Mais j’ai brisé ma voix, j’ai déchiré ma voile
Dans le fracas des vagues, sous des vents trop forts
Avant que ne se lasse ma bonne étoile
Je vire de bord je rentre au port
L’orage gronde
Oh attends-moi
Je ne sauverai pas le monde
Me voudras-tu auprès de toi ?
Souffle le vent
Seras-tu là ?
Passe le temps
Et ne se rattrape pas
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Boomerang Bruges, France
Boomerang est constitué de Didier Pouvreau au chant et à la guitare, Bruno Sanchez à la basse, Cyril Martin à la batterie et aux chœurs, Philippe à la guitare.
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